Que penser des médecines alternatives ?

Culture - 31/03/2020

On les appelle médecine parallèle, médecine alternative, médecine douce ou encore médecine non conventionnelle. Que revêtent tous ces termes ? Ces différents remèdes ou solutions sont-ils efficaces et compatibles avec les médicaments utilisés par la médecine traditionnelle dans le cadre du traitement de l’UCS et du psoriasis ? On fait le point.

 

Il n’est pas toujours évident de faire preuve de patience lorsque l’on est atteint de psoriasis ou d’urticaire chronique spontanée (UCS). Parfois vous n'obtenez pas de résultats suffisamment rapides avec les traitements, ou bien vous avez vu, entendu ou encore lu sur Internet que des solutions miracles existaient. Il devient alors tentant de se tourner vers une médecine parallèle, là où l’on peut penser que la médecine traditionnelle n’a pas su répondre à nos attentes. Il faut préciser que ces maladies chroniques peuvent se traiter, mais que cela ne garantit pas une guérison définitive. D’emblée, il faudra donc se méfier des « vendeurs de guérison », dont les sites internet ou les prospectus auront plus à cœur de s’enrichir que d’améliorer votre situation.

 

Même si la guérison de l’UCS et du psoriasis n’est pas possible, les traitements permettent de soulager les symptômes pour retrouver une qualité de vie convenable. Pour ce faire, il est important de bien prendre ses traitements et avoir un suivi régulier et adéquat avec son médecin.
De façon générale, qu’il s’agisse de la naturopathie, du magnétisme, de l’hypnose, de l’acupuncture, de l’homéopathie, de la médecine chinoise, de la réflexologie ou encore de la sophrologie pour ne citer qu’elles, le principe qui prévaut est : si cela vous fait du bien, il n’y a pas de raison de vous en priver. Certaines de ces techniques peuvent notamment vous être utiles pour lâcher prise ou faire un travail d'acceptation de votre maladie. En effet, tous les moyens sont bons pour vous sentir mieux, pas seulement en termes de douleur physique mais aussi d’un point de vue psychologique. Entamer une thérapie, du yoga ou de la méditation pleine conscience peuvent s’avérer très utiles, en complément de vos traitements habituels. Ces techniques, utilisées à bon escient, peuvent être complémentaires, mais ne se substituent toutefois pas à la médecine traditionnelle. Parlez-en avec votre médecin.

Attention aux mauvaises interactions avec vos traitements

Certaines plantes médicinales peuvent être utilisées, tel que le Chardon Marie, en parallèle de traitements prescrits pour traiter un psoriasis ou une UCS. Or ce type de plantes, considérées comme naturelles et supposément sans danger pour la santé, peuvent engendrer des interactions avec les médicaments, et des effets secondaires. Autre exemple: le millepertuis. Cette plante peut venir perturber l'action de certains médicaments et en réduire leur efficacité. Il en va de même pour les remèdes à base de pamplemousse, qui peuvent aussi augmenter la fréquence et la gravité des effets indésirables. Veillez à vérifier la composition de vos tisanes, diffuseurs ou autres mélanges/substituts à base de plantes et leur compatibilité avec vos traitements auprès de votre médecin traitant. En cas d’effets indésirables inhabituels, de diminution voire cessation subite et imprévisible de l’efficacité d’un de vos médicaments, il est important que vous informiez votre médecin des produits à base de plantes que vous utilisez.

 

Les professionnels de santé sont là pour vous guider et vous indiquer quels traitements peuvent être compatibles entre eux, y compris ceux issus d’une médecine alternative.