Psoriasis, alimentation et moral

Mode de vie et sport - 14/02/2020

Lorsque l’on a du psoriasis, une mauvaise hygiène de vie peut aggraver la maladie, il est important de ne pas (trop) se laisser tenter par la gourmandise et autres excès alimentaires.

À l’approche de Mardi gras, cela peut être l’occasion de faire des écarts dont vous ne serez peut-être pas trop fière/fier par la suite. Sans se priver, il est toutefois utile de ne pas consommer avec excès certaines choses, comme l’alcool. Une bonne hygiène alimentaire est favorable pour votre psoriasis. L’alcool, par exemple, est un facteur aggravant. Selon une étude, les aliments contenant du gluten pourraient aussi être un facteur aggravant chez certains patients atteints de psoriasis. Cette même étude suggère que la consommation de plus de fruits, légumes et omega 3 aurait un impact positif sur la peau des patients atteints de psoriasis. Dans tous les cas, parlez-en à votre médecin ou un nutritionniste avant de changer d’alimentation.

D’autres conseils peuvent être suivis pour avoir une alimentation équilibrée : cuire ses aliments à l’eau ou à la vapeur plutôt qu’avec des matières grasses, au grill ou encore au four. En effet, l’obésité est deux fois plus fréquente chez les personnes ayant du psoriasis. Dans ce cadre, il est d’autant plus important de surveiller son alimentation, même si cette observation n’implique pas un lien de cause à effet identifié.

Se détendre, faire du sport libérer ses mots

La détente et passer de bons moments avec les gens qu’on aime sont en revanche à consommer sans modération ! Ne renoncez donc pas à des sorties que l’on vous propose sous prétexte que vous avez du psoriasis. Cela pourrait au contraire vous changer les idées et avoir des effets positifs.

Le stress étant un facteur favorisant le psoriasis, ces activités pourraient même avoir un impact positif sur votre qualité de vie. Pour autant, le stress n’est pas le seul responsable du psoriasis. De façon générale, le psychisme interagit avec la peau. Des événements comme un décès, une perte d’emploi, un conflit ou encore une séparation peuvent avoir des conséquences sur le psoriasis.

Il peut ainsi être utile d’apprendre à maîtriser son stress et ses angoisses. Pour ce faire, plusieurs actions peuvent être envisagées

Se (re)mettre au sport et à l’exercice 

Le sport permet de se sentir bien dans sa peau, et peut permettre de libérer de l’endorphine, l’hormone du plaisir. Cela peut ainsi réduire le risque de psoriasis.

  • Consultez notre article consacré au psoriasis au sport

(lien vers « le sport est bon pour la santé, ne vous en privez pas »)

Il faudra seulement éviter des sports trop intenses et protéger les zones qui pourraient être exposées aux frottements, pour des sports tels que le vélo, ou encore l’équitation. La méditation pourrait aussi être une bonne idée, ce qui permet de réduire le stress psychique et agit sur les poussées.

Se faire accompagner et bien s’entourer

Si vous ressentez le besoin de parler, faisant face à des blocages, vous pouvez tout d’abord l’évoquer auprès de votre médecin. Ne soyez pas trop exigeant vis-à-vis de vous-même : tout le monde connaît des hauts et des bas, les moments de doute ou de déprime ne sont pas nécessairement négatifs. Si vous vous sentez seul par rapport au psoriasis, vous pouvez envisager de rejoindre l’association française de patients : France Psoriasis, voire entamer un suivi psychologique auprès d’un professionnel.

L’alcool et le tabac sont des facteurs aggravants pour le psoriasis.  Si vous le pouvez, et si cela ne figurait pas déjà parmi vos bonnes résolutions de début d’année, il est préférable d’arrêter de fumer. Ainsi, le risque de développer un psoriasis est multiplié par deux quand la consommation de tabac dépasse les 15 cigarettes par jour.

Pour qu’elle soit le plus efficace possible, la prise en charge du psoriasis passe aussi par votre volonté et par toutes les actions que vous pourrez mettre en place.

Et donc, si vous n'êtes pas suivi pour votre psoriasis : n'attendez plus et prenez rendez-vous avec un dermatologue.